Cette exposition se déroule en même temps que celle de Simon Hantaï, elle présente cinq artistes contemporains dont le travail quitte le support du tableau pour évoluer directement sur les murs ou se déployer dans l'espace. J'ai particulièrement retenu le travail de Sam Gilliam, né en 1933 au USA, décédé le 25 juin quelques jours avant ma visite ; et celui de Katharina Grosse née en Allemagne en 1961. Les trois autres exposants étant Steven Parrino, Megan Rooney et Niele Torini.
SAM GILLIAM
Très surprenante et impressionnante mise en scène de grands draps colorés, noués en plusieurs points et suspendus entre sol et mur. Chatoyantes et vibrantes, les toiles ont été peintes au sol ; la technique employée par Sam Gillian consistait à répandre largement les pigments acryliques dilués, puis à tamponner, frotter presser avec des chiffons et des pinceaux et cela sur les deux faces. Lorsque la toile était bien imbibée Gillian la plissait la froissait, l'enroulait avant de la laisser sécher.
D'abord surprise, j'ai finalement été envoutée par les drapés et les couleurs.
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KATHARINA GROSSE
Impressionnant également d'entrer dans l'univers de Katharina Grosse où la couleur, au cœur de son travail, inonde sol mur et plafond. On s'immerge alors dans un monde inconnu enchanté et enchanteur. Nul besoin d'un grand discours...il suffit de regarder et de rêver.