A la fin de mon article sur l'exposition Egon SCHIELE à la Fondation Vuitton (cliquer pour voir l'article), je vous avais promis quelques photos de celle de BASQUIAT.
Impressionnante, même si elle ne touche pas la sensibilité de tous, l'exposition parcourt l'ensemble de la carrière de Jean-Michel BASQUIAT avec plus d'une centaine d’œuvres réparties sur quatre niveaux dont les thèmes récurrents sont le racisme au quotidien et la mort.
Très tôt, en 1978, Jean-Michel BASQUIAT abandonne l'école et son premier atelier se trouve dans les rues de New-York. De 1977 à 1980 il tague les murs de Manhattan sous le sigle de SAMO(c) . Puis il délaisse la rue pour se consacrer à la peinture en atelier, devient ami avec Andy Warhol et Keith Haring. Son succès est rapide et croissant, ses peintures fascinent les Etats-Unis, l'Europe, puis le monde entier.
Pour Dieter Buchhart, commissaire de l'exposition, Jean-Michel BASQUIAT fait la synthèse de ses diverses origines et appartenances. 'Il relie l'Atlantique noire, la diaspora africaine, l'esclavage, le colonialisme, la répression et l'exploitation avec la période dans laquelle il vit, le New-York des années 1980".
Jean-Michel BASQUIAT est né le 20 décembre 1960 à Brooklyn. Sa mère est d'origine porto-ricaine, son père d'origine haïtienne. Toxicomane, il tente de se soigner en 1988 mais décède le 12 août . Il n'a que vingt-sept ans. Il a réalisé quelque mille peintures et plus de deux mille dessins. Son succès fulgurant ne lui a pas permis d'imaginer les prix pharaoniques qu'atteindraient ses tableaux, comme celui vendu en mai 2017 pour 110,5 millions de dollars ! Mais le mirage du marché de l'art est une autre affaire.
Photos M.Pellevillain
EXPOSITION JUSQU'AU 14 JANVIER 2018